De la destruction du passé… à l’abandon de l’histoire.
Des planchers d’un autre siècle arrachés par les anciens propriétaires pour payer moins d’impôts et de taxe d’habitation.
Et de magnifiques éviers, de luxueux lavabos, des céramiques de marque, du grès de Cérame… pour une défiscalisation haut de gamme !
Cette défiscalisation haut de gamme est d’ailleurs bien mise en avant et figure dans les publicités du promoteur : « Le régime des Monuments Historiques n’est pas concerné par le plafonnement global des niches fiscales ».
Les photos des plafonds arrachés sont impressionnantes, mais n’affecte pas la structure du château qui n’est d'ailleurs pas classé « monument en péril », et aucune demande n’est faite par la direction régionale des affaires culturelles ou quiconque, en ce sens.
Les annexes du château, très dégradées, ne sont pas classées au titre des monuments historiques à ce jour. C’est le cas de l’Orangerie, dont la restauration, si elle était envisagée, signifierait en fait une démolition pure et simple suivie d’une reconstruction plus ou moins à l’identique.
Il semblerait préférable que les ruines de l’Orangerie soient sécurisées, stabilisées… et transformées en jardins des ruines en les intégrant dans la composition paysagère du parc. Notre histoire en serait mieux préservée. Mais c’est une « autre histoire » !
Nous avons évoqué dans plusieurs articles un projet alternatif qui prendrait en compte la valeur de notre patrimoine et ses nombreux atouts :
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