top of page

DES PROMOTEURS LOGIQUEMENT Á L'AFFÛT



Aujourd’hui, plus de la moitié de la population mondiale vit dans des villes, contre 30 % en 1950, et des prévisionnistes envisagent les 70% en 2050 ! (1)

Entre 1985 et 2015 la surface occupée par les villes a augmenté de 80 %. Dans les scénarios extrêmes, la superficie des villes du monde pourrait même être multipliée par six ! (2)

La population urbaine française, quant à elle, a plus que doublé de 1936 à 2006, passant de 22 millions à près de 47 millions d'urbains (3).

Cette tendance à un urbanisme de plus en plus dense concentre un bon nombre des difficultés que rencontrent nos sociétés modernes : des temps de transport accrus, une augmentation du coût du logement, une complexification des approvisionnements, des ilots de chaleur intensifiés, un effondrement de la biodiversité, des risques de pandémie augmentés, un réchauffement climatique accéléré, l’artificialisation des sols et des inondations, le grignotage des terres agricoles et des espaces naturels, etc.

La fuite d’une partie des citadins à l’occasion des trois derniers confinements a pu laisser croire à une perte d’attractivité des métropoles. Mais un exode urbain et un retour d'une partie de la population citadine en zone rurale ne sont cependant pas envisagés à un niveau mondial, bien au contraire (4).


Paris intra-muros semble faire exception et connait une décroissance du nombre de ses habitants (depuis les années 1920). Les surfaces habitables se transforment en bureaux. Mais cette décroissance se fait au détriment de l’agglomération parisienne qui a vu sa population multipliée deux par rapport à 1950 et compte désormais plus de 10 millions d’habitants.


La petite couronne parisienne a été la première impactée, mais c’est aujourd’hui la seconde couronne qui souffre le plus de cet étalement urbain et de l’artificialisation des ses sols. Si l’on en croit les chiffres de l’INSEE relayés par Wikipedia :

Pontchartrain comptait en 2018 quelques 5 715 habitants, en augmentation de 8,18 % par rapport à 2013, à comparer, sur la même période, à l’augmentation de la population des Yvelines : +1,62 %, et celle de la France hors Mayotte : +1,78 %.


La tendance que la courbe ci-dessus dessine ne peut que nous interroger. Pontchartrain n’est pas dans le « Grand Paris », mais fait bel et bien partie de l’agglomération parisienne. Pontchartrain cumule deux avantages… ou deux inconvénients, c’est selon : être encore un ilot de verdure attirant, et appartenir à l’unité urbaine de Paris, l'unité urbaine française la plus peuplée, ainsi que la première de l'Union européenne et d'Europe de l'Ouest (5). Paris intra-muros se vide mais concentre et siphonne en son cœur une part toujours plus grande d’emplois.

La loi « climat et résilience » prévoit pourtant un objectif zéro artificialisation nette… mais à l’horizon 2050... Tandis que depuis le 7 décembre 2000, la loi SRU vise à densifier les espaces déjà urbanisés en limitant la possibilité de fixer une taille minimale aux terrains constructibles et en supprimant le contrôle des divisions de terrain!

Sur une division de parcelle, il y aura toujours plus de bénéfices à réaliser 20 ou 30 logements plutôt qu’un pavillon. D’où l’arrivée des promoteurs.


C'est un problème?




Doit-on faire "notre" la devise Shadoks :

"S'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème"



Les Shadoks n’étaient pas spécialement connus pour leur perspicacité et on peut les avoir appréciés sans un instant se satisfaire d’une telle devise !







Source 1 :

Source 2 :

Source 3 :

Source 4 :

Source 5 :



Avec l'ACSERB agissons tous ensemble. Tout commence par nous!

Pour adhérer, cliquer sur l'image ci-dessous

Contact : acserb78@gmail.com

81 vues
bottom of page