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Coup de frein aux châteaux de Grignon et Pontchartrain pour le promoteur immobilier Altaréa


À PONTCHARTRAIN, c’est un arrêté préfectoral basé sur le « code du patrimoine » qui considère que « les travaux envisagés sont susceptibles d’affecter des éléments du patrimoine archéologique : le projet se situe à l’emplacement médiéval d’un ancien manoir médiéval ». L’article 1 de l’arrêté précise qu’« une opération de diagnostic [doit-être] mise en œuvre préalablement à la réalisation du projet « Château de Pontchartrain » (voir l’arrêté ci-dessous).

Pontchartrain, ce sont des voies Gallo-romaines, une cité antique « Diodurum », la plus grande d’Ile de France, dont seule une petite partie a été fouillée lors des travaux de construction de la RN12, un comte de Pontchartrain et de Maurepas « Louis II Phélypeaux

de Pontchartrain » qui fut aussi contrôleur général des Finances, secrétaire d’État à la Marine, aux Colonies et à la Maison du roi, un Château du XVII siècle où Louis XIV avait sa chambre, un superbe parc doté d’une perspective de 13 km dessiné par André Le Nôtre, jardinier du Roi, la plus longue qu’il réalisa, celle de Versailles ne mesurant que 12 km, et un nom qui s’est exporté jusqu’aux Amériques avec le plus grand lac de Louisiane, situé juste à coté du lac Maurepas : le lac Pontchartrain !

Nous avons un passé, il est temps de nous en souvenir !


L'arrêté préfectoral imposant un diagnostic préalablement à la réalisation du projet «Château de Jouars-Pontchartrain» :




Cartes des zones impactées par l'arrêté "portant prescription d'un diagnostic d'archéologie préventive" :

L'ACERRB ne cessera de le répéter : Dans ce lieu historique qui à fait dire à Jean de La Bruyère « Je suis fou de Pontchartrain. C’est une maladie, c’est une fureur », il n'est pas raisonnable de se contenter d'un projet immobilier mercantile, alors que le château pourrait accueillir des équipements publics d’un tout autre intérêt local :

· CIAP (Centre d’Interprétation de l’Architecture et du Patrimoine) lié à l’exceptionnel état de conservation de Diodurum

· Bibliothèque de l’Europe

· Observatoire de l’Enseignement de l’Histoire en Europe demandé par la France et soutenu par 23 autres pays européens en vue d’harmoniser l’enseignement de l’Histoire européenne et de pérenniser la paix

· Campus universitaire et archéologique,

que pourraient compléter ultérieurement, un Centre sur le Paysage de Le Notre (qui n’existe pas !).


À THIVERVAL-GRIGNON le promoteur pensait pouvoir passer en force contre l’avis des élus et contourner le PLU [plan local d’urbanisme], afin de réaliser « un programme de logements sans rapport avec les besoins locaux». Or le compromis de vente qui devait être signé ces jours-ci a été repoussé à la fin décembre. En cause: un article du Code de l’urbanisme, qui affirme que les communes ont un «droit de priorité» en cas de cession de bouts de patrimoine étatique sur leur terrain… (Lire l’article de Médiapart).


"Grignon, son château du XVIIe siècle, sa trentaine de bâtiments abritant salles de cours, amphithéâtres, archives, laboratoires de recherche et chambres universitaires, ses 121hectares de terres agricoles et ses 133hectares de forêt… pourront-ils échapper à l’appétit d’Altarea Cogedim?"

Là encore, un vrai projet alternatif existe "Bâtir un phare de la transition agricole et alimentaire" avec un Centre international dédié à l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement pour accélérer les transitions agricoles et alimentaires, un PÔLE ÉCONOMIQUE ET SCIENTIFIQUE pour développer la recherche et l'innovation pour la transformation des systèmes alimentaires, une CITÉ DE LA CONNAISSANCE pour "Partager les richesses du vivant", etc.

Pour financer ce projet un appel à dons a été lancé : 610 promesses de souscription ont été reçues pour un montant de 10 200 000 €.



Pour imprimer le bulletin d'adhésion, cliquez ci-dessus.

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