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Projet Domnis pour la rue de Montfort


COMPTE RENDU de la réunion ACSERB du 4 octobre 2019 en Mairie :


Présentation par DOMNIS bailleur social d’un projet de 18 logements sociaux à l’angle de la rue de Montfort et de la rue des graviers.


Monsieur le Maire a lancé la réunion en demandant à DOMNIS de se présenter :

Surtout implanté en région parisienne, Domnis est un bailleur de 12000 logements sociaux dont 6000 en Yvelines. C’est un gestionnaire qui se veut de proximité et de gestion dites de « qualité ».

Il gère 89 logements sur Pontchartrain répartis sur 5 ensembles.


Le programme de la rue de Montfort est qualifié de bâtiments à taille humaine R+1 + comble, soit 18 logements répartis dans 4 bâtisses, soit 587 m2 au sol, situées en milieu d’un Terrain de 1300 m2.

Il est composé de 7 T2, 9 T3, 2 T4 soit 1030 m2 habitables. Un parking souterrain de 24 places est prévu.


Une volonté de s’intégrer dans le paysage pavillonnaire de la rue et une promenade tout autour des bâtiments sont envisagées. Le bâtiment se dit écologique dans sa globalité à la construction et à l’emploi. Il existe une volonté d’utiliser les matériaux de démolition de la maison existante.

Il faut compter environ 14 mois de travaux.


Les questions ont surtout porté sur les questions de circulation, à terme et durant les travaux, dans ce secteur déjà dense, sur les impossibilités de se garer à l’extérieur des habitations, sur le nombre de logements qui va doubler la population de cette rue.

La circulation piétonne déjà difficile et dangereuse (impossibilité de rouler avec une poussette sur les trottoirs quand ils sont existants) pose aussi question.

La présence d'eau dans le sous-sol et la construction de parkings enterrés pose question d'autant que la déclinaison est importante (4 mètres) et que les dits parkings seront sur toute la longueur du terrain. Pas de réponses sur remblaiement ou creusement en partie haute.

Avec une sortie des parkings sur rue de Montfort, quid des poubelles pour les habitants de la rue des Graviers?


Par ailleurs, il est évoqué le fait que la location les parkings, dont le coût important (50€ mensuel) viendra s’ajouter au loyer, risque de ne pas être une réponse adaptée à des personnes ayant droit à ces logements.Où vont se garer ces familles qui auront au minimum une voiture par actif du fait de la faible couverture de transport en commun de notre village ? La rue de Neauphle est déjà saturée, la route de Paris est en partie en zone bleue, le parking de covoiturage un peu loin ainsi que le parking du foyer rural.


La salle était houleuse et les inquiétudes portent sur les conséquences de ce projet dont la taille parait surdimensionnée, pour la gestion quotidienne des déchets par exemple (4 jours par semaine), pour les réseaux d’eaux, pour les nappes phréatiques peu profondes, pour la circulation d’une rue à sens unique qui est étroite et qui est déjà empruntée sans compter les nouveaux Résidents, par ceux de la brèche du Houx, ceux de la sente des graviers et des personnes de la paroisse, auxquels s’ajoutent les personnels, les livraisons, et les ambulances de l’hôpital.


La hauteur des bâtiments semblent devoir porter préjudice aux voisins de proximité.


Le coût du foncier est évoqué pour comprendre le nombre de logements retenus, le bailleur devant être à l’équilibre financier.


Une proposition dans la salle est d’envisager utiliser « une participation communale au coût de la surcharge foncière » (ce qui ne serait pas une charge pour la commune puisqu’elle vient en déduction des pénalités versées à l’État) afin de diminuer les coûts et ainsi de réduire le nombre de logements pour abaisser la hauteur des bâtiments. Monsieur le Maire n’a pas répondu positivement.


En fin de séance, Monsieur le Maire propose une prochaine rencontre afin d’étudier avec les associations et les élus ce projet dont beaucoup attendent qu’il soit revu à la baisse.


En conclusion :

1. La qualité du projet, et donc le travail de l'architecte, n'est pas critiqué. Il a fait au mieux avec le cahier des charges qui lui a été imposé. Ce qui est critiqué, c'est le nombre de logements qui ne convient pas compte tenu des contingences du lieu...

2. Ce qui met les gens en colère, c'est le fait que le projet n'ait été discuté avec personne dans un stade préliminaire. Ce qui est demandé, c'est par exemple ce que propose José Polard : la mise en place d'une procédure de co-construction avec les habitants (voisinage, associations, +++) dès l'élaboration du cahier des charges ....   

3. Ce n'est pas une levée de boucliers contre les LS, mais contre leur nombre, la méthode, ...  surtout compte tenu du lieu et de l'ensemble de ses contingences : espace, voirie, sous-sol, ...... ampleur et durée du chantier.



Fait le 13 octobre 2019 par l'ACSERB


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